Le garçon qui courait de François Guillaume Lorrain
Broché:
208 pages
Éditeur
: Sarbacane
Parution
: 04 janvier 2017
Collection:
Exprim'
15€50
Août
1936 : un jeune athlète vient de remporter le marathon aux J.O. de
Berlin ; et pourtant, il semble bien triste sur le podium. Il cache
son maillot japonais. Car Kiteï Son, alias Kee-Chung, vient de
Corée, pays annexé par le Japon, et il a du courir sous les
couleurs de l'ennemi. D'où vient-il ? Quelle a été son enfance,
dans une petite ville près de la frontière chinoise ? Comment
est-il devenu le coureur le plus endurant du monde ? Quelles épreuves
a-t-il traversées et quel sera son sort lorsqu'il devra rentrer dans
une Corée sous le joug qui voudrait le fêter en libérateur
?...Voici le roman d'une obstination, d'un jeu constant avec le
danger et l'effort suprême.
Mon
avis : Je remercie les éditions Sarbacane et en
particulier Théophile pour l'envoi de ce roman dans le cadre de
notre partenariat, je ne savais pas trop ce qu'il allait donner ne
connaissant pas du tout l'histoire de ce jeune coréen à la base
mais le résumé du livre et la qualité des auteurs de cette maison
d'édition ne m'ont pas fait hésité un instant pour demander à le
recevoir et en effet j'ai vraiment adoré découvrir l'histoire de
Kee-Chung. Un roman tout en émotion, tendresse et obstination qui
ont fait de ce jeune homme un athlète émérite.
Du
coté de l'histoire: Nous allons suivre pendant de
très longues années la vie de Kee-Chung à travers l'histoire de
son Pays, de sa famille et de la course devenue pour lui un
exutoire de sa vie très difficile aux prises avec le Japon qui a
annexé la Corée, un Pays devenu inexistant pendant de longues
années.
En
1919, au début de ses aventures, Kee-Chung est un tout jeune garçon
qui voit l'histoire de son Pays et de sa famille anéantie par la
prise de la Corée par le Japon. Son frère ainé est alors fait
prisonnier suite à des évènements marquants. De famille pauvre, le
jeune Kee-Chung va alors aidé son père à s’approvisionner en
légumes et fruits pour les japonnais tout cela en courant de l'autre
coté de la rivière, chaque matin. La course est alors devenue très
importante pour lui, elle va l'aider et le jeune homme s'entrainera
chaque jour, secondé par son instituteur. Il va alors être repéré
par les japonais et bien plus tard, le jeune homme gagnera les Jeux
Olympiques de Berlin en 1936 sous les couleurs du Japon et sous un
nom d'emprunt qui ne ravira pas le jeune homme puisque celui-ci n'a
qu'un rêve en tête, démontrer à tous que la Corée existe
toujours.
Du
coté de l'écriture : Comme je vous le
disais plus haut, je ne connaissais pas du tout l'histoire de ce
jeune athlète et c'est avec une certaine émotion que j'ai pu
connaitre cette histoire très émouvante et remplie de justesse.
François Guillaume Lorrain , nous livre ici, le combat de toute une
vie, l'espoir et la détermination qu'a pu avoir Kee-Chung face à ce
pays anéanti par l'ennemi. J'ai vraiment apprécié la plume de cet
auteur qui tout en justesse nous livre le combat de toute une vie.
Mise à part la découverte du coté sportif , nous découvrons la
vie de ce jeune Coréen et le combat d'un Pays.
J'ai
été très émue par le courage, les embuches qu'il a pu rencontrer
tout au long de sa vie mais surtout j'ai été impressionnée face à
cette détermination assez exemplaire qu'il a pu avoir.
En
conclusion: C'est une roman vraiment captivant qui
nous relate avec émotion, justesse et réalisme la vie de ce
jeune athlète. L'auteur a pu retranscrire à merveille ce qu'a pu
endurer ce jeune coréen. Un pan de l'histoire que je ne connaissais
pas et qui m'a laissée pantoise face à la détermination de ce
jeune homme.
Je
remercie beaucoup François Guillaume Lorrain de m'avoir permise de
découvrir cette si émouvante histoire.
Hello Val
RépondreSupprimerJe viens de lire ta chronique qui me tente beaucoup, merci pour le partage !
Sinon sur Livraddict j'ai repris le challenge "course contre la montre" si tu veux continuer l'aventure ;-) comme tu le fais depuis le début j'en serais ravie !
Bonne journée à toi !
Il me tente beaucoup ! Encore plus, après avoir lu ta chronique. :)
RépondreSupprimerUn roman captivant, je suis bien d'accord :)
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