Maman à tort de Michel Bussi

Maman à tort de Michel Bussi

Broché:  512 pages

Éditeur : Presse de la Cité

Parution : 07 mai 2015

21€50

  

Mardi 2 novembre 2015. Lorsque Vasile, psychologue scolaire, se rend au commissariat du Havre pour rencontrer la commandante Marianne Augresse, il sait qu'il doit se montrer convaincant. Très convaincant. Si cette fichue affaire du spectaculaire casse de Deauville, avec ses principaux suspects en cavale et son butin introuvable, ne traînait pas autant, Marianne ne l'aurait peut-être pas écouté. Car ce qu'il raconte est invraisemblable : Malone, trois ans et demi, affirme que sa mère n'est pas sa vraie mère. Sa mémoire, comme celle de tout enfant, est fragile, elle ne tient qu'à un fil, qu'à des bouts de souvenirs, qu'aux conversations qu'il entretient avec Gouti, sa peluche... Vasile le croit pourtant. Et pressent le danger. Jeudi 4 novembre 2015, tout bascule. Le compte à rebours a commencé. Qui est Malone ?  

Mon avis: Je remercie tout d'abord les éditions Presse de la cité et la masse critique de Babelio pour m'avoir permis de lire ce livre en exclusivité malheureusement je pense que je vais en décevoir quelqu'un[e]s car je n'ai pas spécialement accrochée avec l'histoire même si j'ai adoré la plume de l'auteur.

Du coté de l'histoire : Vasile est  psychologue scolaire près du Havre, un jour, après avoir entendu Malone, un tout jeune enfant de maternelle,  il découvre que ce  petit écolier âgé  de 3 ans et demi, pense que ses parents ne sont pas réellement ses vrais parents  et que son meilleur ami,  Gouti, qui n'est autre que son   doudou en peluche, lui raconte tous les soirs de nouvelles histoires, du reste c'est ce petit rat en peluche défraichi qui lui a tout raconté de sa vie d'avant,affirme t'il à Vasile.  Le psy, intrigué par ce récit, alerte alors la commandante Marianne Augresse qui, au départ peine vraiment à croire à cette histoire. Il faut avouer qu'en ce  moment elle est  très occupée avec des affaires bien plus importantes à régler que les fabulations d'un jeune garçon car elle doit s'occuper d'un hold-up à Deauville qui a mal tourné avec deux morts et des malfaiteurs en fuite qu'elle n'arrive pas à coincer. Mais le psychologue est tellement charmant et si convaincant que Marianne accepte quand même de l'aider. Ainsi commence un engrenage des plus étranges qui ne finira pas de nous surprendre.

Du coté de l'écriture:  Malheureusement j'ai eu beaucoup de mal a rentrer dans l'histoire, pourquoi? je ne sais pas du tout car l'écriture de l'auteur est parfaite, l'intrigue de l'histoire est originale et très bien menée mais! Et oui il y a un mais! J'ai pas réussi à adhérer à tout ceci peut être un peu trop confus à mon gout, les deux histoires qui s’emmêlent, m'ont un peu déstabilisée. C'est bien dommage car franchement à la base l'histoire du petit Malone est intéressante,  le braquage aussi et l'histoire des personnages pareil mais le tout mélangé m'a fait que cette lecture était étonnamment lourde. Cela n'enlève en rien la qualité d'écriture de l'auteur qui est indéniablement un très bon romancier de polar avec de superbes intrigues mais celui-ci n'était pas fait pour moi où tout simplement le moment de le lire n'était pas le bon.

En conclusion: Une écriture parfaite, un polar très bien mené, des personnages énigmatiques mais attachants, malheureusement pour moi je n'ai absolument pas réussie à rentrer dans l'histoire, un peu trop confuse à mon gout mais je suis certaine que les Fans de Bussi seront une fois de plus ravis par ce nouveau roman.

Extraits:

-Vous ne voulez-pas la réponse à votre question?

-Laquelle?

-Qui parle à Malone Moulin de sa vie d'avant.

-Il vous l'a dit?

-Oui...

Marianne trépigna devant la porte tout en scratchant son gilet de Kevlar.

-OK, alors, allez-y!

-Son doudou!

-Pardon?

-Son doudou, Malone l'a appelé Gouti. Il me certifie que c'est Gouti qui, chaque soir dans son lit, lui raconte sa vie d'avant, Et.. pour tout vous dire ... [page 84]

En tout cas Vasile, en attendant que tout ça te pète à la gueule, interdiction de t'approcher à nouveau de Malone Moulin.

-Tu plaisantes?

-Non.

- T'as peur de quoi? 

-Du merdier que tu vas foutre, y compris dans la vie de ce môme.

Vasile attrapa la directrice par les épaules. Elle était petite, menue, avec des doigts, des jambes, un cou presque aussi fin que la monture dorée de ses lunettes rondes.

-Tu n'as aucun droit de m'interdire de voir Malone. Je suis le seul juge de mon secteur . C'est moi qui décide de l’intérêt de l'enfant .[page 113]

 

 

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