vendredi 11 novembre 2016

Accidents d'Olivier Bordaçarre

Accidents d'Olivier Bordaçarre
 
Broché: 210 pages
Éditeur :
Phébus
Parution : 03 octobre 2016
Collection: Littérature étrangère
18€00

amazon.fr   

Sergi Vélasquez, artiste peintre et prisonnier des apparences, s'amourache d'une rousse flamboyante qu'il croise dans l'ascenseur. Il est dingue de son corps, mais elle est hystérique ; c'est du moins ce que pense Julia, psychanalyste et soeur de l'artiste. Faut-il s'en inquiéter ? Roxane, elle, est photographe. Il y a quelques années, son visage a été brûlé dans un accident de voiture. Aujourd'hui, elle se réconforte, isolée dans une nature sans voisinage. Jusqu'à ce qu'elle prenne des clichés de son corps, pour mieux l'accepter, et que ses photographies, exposées à Paris, séduisent Sergi Vélasquez. La France tranquille et Dernier désir ont fait connaître Olivier Bordaçarre des lecteurs de romans noirs. En suivant les conséquences de deux coups de foudre dans le milieu de l'art, il renouvelle ici la thématique du double. Et nous offre, à la fois, une savoureuse chronique familiale et un récit à suspense.  

Mon avis: Je tiens à remercier tout d'abord les éditions Phébus pour l'envoi de ce roman et Babelio pour la proposition de lecture dans le cadre d'une masse critique privilégiée. 

Je ne connaissais absolument pas cet auteur avant de découvrir ce roman, tout d'abord la couverture m'a énormément plu, je l'ai trouvé très jolie mais surtout énigmatique, puis vient la lecture du résumé, celui-ci est tout aussi attirant que la couverture, j'ai donc accepté ce partenariat sans vraiment savoir ce qui allait m'attendre et j'avoue que je ne suis pas déçue d'avoir accepté de recevoir ce roman qui change de ce que je lis habituellement. 

Du coté de l'histoire: Nous commençons notre lecture par un tableau qui nous semble très réaliste, une femme est victime d'un accident de voiture, enfermée dans l'habitacle de son véhicule en feu, elle est sauvée de justesse. Puis vient la découverte de notre personnage principal, Sergi Vélasquez, un peintre qui se cherche et qui habite sur le même palier que  sa sœur Julia, une psychanalyste. Une vie tout à fait normale que nous décrit ici l'auteur. Nous allons donc suivre ses deux histoires parallèlement pendant une bonne centaine de pages avant que ses deux destins  se croisent réellement . Tout d'abord,  Sergi est tombé fou  amoureux de Rebecca , une sublime rousse pas mal hystérique , patiente de sa propre sœur. Puis  Roxanne, la jeune femme défigurée dans cet accident, une photographe introvertie qui va croiser la route de Sergi . Celui-ci la découvre en tout premier lorsqu'il voit ses photos lors d'une exposition, ses clichés l'intriguent vraiment ce qui le décide à la rencontrer et à faire sa connaissance. Ses deux destins très différents vont alors nous donner une très belle histoire.

Du coté de l’écriture:  J'ai trouvé la mise en place de l'histoire assez longue, les cent première pages sont assez pesantes, l’atmosphère de la relation entre notre peintre qui n'a aucunement confiance en lui même et la jolie rousse explosive est je trouve très étouffante mais lorsque Sergi fait la connaissance de Roxanne, tout s'accélère et là nous plongeons réellement dans ce récit. Les pages défilent ensuite très rapidement et nous sommes embarqués dans l'histoire de ces deux personnages très différents. L'intrigue et le suspens sont omniprésents et nous tiennent vraiment en haleine jusqu'à la fin.

En conclusion : Accidents est un roman qui change vraiment de mon style habituel et même si j'ai eu beaucoup de mal au départ, j'ai ensuite vraiment apprécié la plume de l'auteur, c'est un roman original que je vous conseille vraiment.
 
http://www.editionsphebus.fr/

« Que vous aimiez Jean-Louis Fournier. ou Le livre sans nom., Bret Easton Ellis. ou Alexandre Jollien., Babelio vous invite toute l’année à partager vos critiques de livres. ou à lire les critiques littéraires de la presse. en allant sur Babelio.com. 

1 commentaire:

  1. Mais pourquoi les débuts de romans sont souvent si long ? Dommage. Je ne pense pas me laisser tenter par celui là.

    RépondreSupprimer