Broché: 166 pages
Éditeur
: Sarbacane
Parution
: 3 septembre 2007
Collection :Exprim'
Description:
En classe, Salima occupe le premier rang : les profs le disent, elle "
réussira sa vie ". Pourtant, pour Mademoiselle S., la vie est ailleurs,
au pays des mille et une sornettes. Mais le bac approche, le monde
adulte se profile ; et si ses rêves se brisaient, à force de réalité ?
Mon avis : Et bien voilà un livre de la collection Exprim' des éditions Sarbacane que je n'ai pas spécialement aimé. En effet j'ai adoré l'écriture de l'auteur mais je n'ai pas accroché à cette histoire un peu complexe.
Du coté de l'histoire :
Salima est une
jeune fille d'origine marocaine qui vit dans la banlieue de Lille. Elle
est la meilleure élève de sa classe de terminale L et ne pense qu'à ses études, laissant sa meilleure amie de coté. Alors que son examen du bac arrive à grand pas, la jeune fille se pose de plus en plus de questions sur sa
vie, notamment sur le sens à lui donner. Elle a plein de rêves en tête
mais ceux-ci risquent de se heurter à la dure réalité de la vie.
Quel est son avenir ? Comment faire pour ne pas passer à côté de sa vie ?
Ce sont ses angoisses et ses espoirs qu'elle nous livre dans ce roman.
Du coté de l'écriture : J'ai beaucoup aimé l'écriture de Samira El Ayachi que j'ai trouvé très poétique et très agréable malgré quelques passages assez longuets. Les phrases sont extrêmement bien tournées et les pages se tournent assez facilement mais je n'ai à aucun moment réussi à m'attacher au personnage que j'ai trouvé beaucoup trop sérieuse et posée pour une jeune fille de cet âge.
En conclusion : Malgré une très belle écriture, le roman tire en longueur et est assez dur à lire. Je n'ai a aucun moment réussi à m'attacher à la jeune héroïne et c'est bien dommage car l'histoire en elle même je pense est bien amenée mais il m'a manqué quelque chose pour que j'adhère vraiment à ce récit que j'ai trouvé dans l'ensemble beaucoup trop plat
Extraits:
Il n'y a personne à cette heure de la vie. Les enfants d'après l'école sont en train de prendre leur bain. Les parents assistent impassibles eu J.T., ou comment l'homme finira par venir à bout de lui-même. Les séniors jouent au poker, profitent de la vie et de ces instants heureux. Je me fraye un chemin parmi les autres squatteurs du parc interdit et je m'en vais rejoindre les miens.
Ça fatigue de vivre. Il en faut de l'énergie, pour se couper de ses rêves, courir après le métro, le bus, aller en cours, manger, rire, bien faire ses devoirs, embrasser le front ridé de sa mère, celui de son père [...]. Et encore faire ses devoirs, ceux de la petite sur, et aider les voisines. Repasser ses fringues pour le lendemain. Penser à son avenir. Rêver les yeux ouverts d'un prince imbécile aux yeux verts et vivre pleinement le présent de ses dix-huit ans.
Cette lecture fait partie de mon challenge Jeunesse/Young Adult [2013-2014]
Je ne l'avais pas trop aimé celui là :/
RépondreSupprimerMerci pour l'info et ton avis Val!
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