Grey d'E.L JAMES

Grey d'E.L JAMES   

Broché: 560 pages

Éditeur : JC Lattès

Parution : 28 juillet 2015
Collection: Romans étrangers 

  17€00

 

Redécouvrez Cinquante Nuances de Grey à travers les yeux de Christian.

CHRISTIAN GREY contrôle tous les aspects de sa vie : son monde est ordonné, organisé et désespérément vide, jusqu'au jour où Anastasia Steele tombe la tête la première dans son bureau. Il tente de l'oublier, mais il est emporté dans un tourbillon d'émotions qui le dépassent.
À l'inverse des autres femmes, Ana l'ingénue semble lire en lui à livre ouvert, et deviner un cœur d'homme blessé derrière l'apparence glacée du magnat des affaires.
Ana pourra-t-elle effacer les horreurs que Christian a connues dans son enfance et qui ne cessent de le tourmenter ? Ou est-ce que la face sombre de la sexualité de Christian, son goût exacerbé du pouvoir et le peu d'estime de soi qui le consument auront raison des sentiments de la jeune femme ? 

Mon avis:  Impatiente de découvrir ce nouveau tome des aventures de Christian qui au vu de tout ce que j'ai pu lire après dans ce genre de littérature restera je pense pour moi mon chouchou, Christian c'est Christian et personne ne le détrônera de sa place dans mon cœur ;) , j'ai  donc bien sûr

pré commandé le livre pour le recevoir le jour de sa sortie et être sure de ne pas le louper. Aussitôt reçu aussitôt lu, il ne m'a pas fallu beaucoup de temps pour le dévorer et j'ai aimé retrouver ce beau ténébreux [je vous avoue que je me suis ôtée de la tête le film car l'acteur ne représente pas du tout le Christian que je m'étais imaginé] donc après cette lecture, me voilà re-conquise par l'histoire que je ne vous raconterais pas puisque je suis certaine que vous la connaissez sur le bout des doigts.

J'ai trouvé ce tome qui nous conte le tout premier de la saga, beaucoup plus ajusté, équilibré et avec une plume beaucoup plus travaillée, Ce volume nous fait voir le point de vue de Christian, beaucoup plus masculin bien sûr que celui d'Ana [Logique me direz-vous ], je l'ai trouvé beaucoup moins niais. Nous allons apprendre à connaître un peu plus notre beau milliardaire, nous allons en apprendre d'avantage sur son enfance, son adolescence [peut être pas assez à mon avis ] , nous allons découvrir son quotidien également lorsqu'il est seul ou au travail et nous comprenons un peu plus ses sentiments et ressentiments. J'ai aimé me trouver pendant ces 560 pages dans la tête de celui-ci, beaucoup de scènes érotiques comme toujours dans ce genre de romans, celles que nous connaissons bien avec la saga, et puis d'autres émergées de ses pensées, certaines je pense qu'elles n'avaient pas lieu d’être et étaient un peu  trop osées mais bon pour moi c'est tout à fait le genre de scènes qu'il faut s'attendre à lire quand on commence ce roman donc cela ne m'a pas choquée. J'ai aimé retrouvé les mails entre nos deux tourtereaux et de voir les attentes de Christian entre chaque message m'a énormément plu, il m'apparaît après ma lecture un mec beaucoup plus humain et accessible [bon oui j'ai le droit de rêver non ? ] en tout cas moi j'ai tout simplement adoré cette lecture, cela ne sera pas un coup de cœur mais je félicite quand même EL. James pour son amélioration dans l'écriture de ce tome, je l'ai vraiment trouvé bien abouti, pas de bâclage dans les scènes qu'on avait déjà découvertes avant et elle nous a crée un Christian vachement plus humain.  Vous le comprendrez que je le conseille mais je pense qu'il s'adresse tout particulièrement aux fans de la saga car ceux qui avaient détesté le 1er volume ou même la saga entière, vous n'apprécierez pas non plus celui-là.

Extraits: 

Je souris. Ces mots sont curieux dans la bouche de cette insolente. Est-ce que j’ai le temps de me détendre ? N’a-t-elle aucune idée du nombre d’entreprises que je contrôle ? Mais quand elle me dévisage avec ses grands yeux bleus ingénus, je m’étonne de réfléchir sérieusement à sa question. Qu’est-ce que je fais pour me détendre ? Je navigue, je vole, je baise… je teste les limites de petites brunes comme elle, je les dresse… Cette pensée m’oblige à changer de position, mais je lui réponds calmement, en omettant mes deux passe-temps préférés.

 

Je m’efforce de garder mon calme.

Je lui ouvre la portière en me demandant si Taylor ne pourrait pas la ramener chez elle. Merde, j’oubliais qu’il a pris sa soirée.

Elle baisse sa vitre… avec une lenteur infernale. C’est pas croyable !

— Au revoir, Christian, bredouille-t-elle, comme si elle se retenait de pleurer.

Bon sang. En la voyant s’éloigner dans cette boîte de conserve, ma colère et mon inquiétude se muent en impuissance.

La reverrai-je un jour ?

J’ai l’air d’un imbécile, seul sur le trottoir, à regarder ses phares disparaître dans la nuit.

Putain. Pourquoi ça a mal tourné ?

 

Dans la commode, je récupère un élastique à cheveux, un bandeau, un gant de fourrure, des écouteurs, et le petit transmetteur que Barney m’a bricolé pour l’iPod. J’aligne soigneusement tous ces objets sur le dessus du meuble, faisant patienter Ana. L’attente, c’est la moitié du plaisir dans un jeu. Satisfait par ma sélection, je reviens vers elle. Elle a toujours la tête baissée, et la lumière crée de jolis reflets dans ses cheveux. Elle est humble et belle, la quintessence de la soumise. 

Il est parti. Maman est assise sur le canapé. Elle est silencieuse. Elle regarde le mur, bat parfois des paupières. Je suis debout devant elle, mais elle ne me voit pas. J’agite la main. Elle me voit enfin, mais me fait signe de partir. Non, Asticot, pas maintenant. Il fait du mal à maman. Il me fait du mal. Je le hais. Ça me rend fou de rage. C’est mieux quand on est juste maman et moi. Elle est alors toute à moi. Ma maman. J’ai mal au ventre. C’est encore la faim. Je suis dans la cuisine, je cherche des cookies. Je tire une chaise pour atteindre le placard du haut. Je trouve une boîte de crackers. C’est tout ce qu’il y a. Je m’assois et ouvre la boîte. Il en reste deux. Je les mange. C’est bon. Je l’entends. Il revient ! Je saute de la chaise, cours dans ma chambre et grimpe dans le lit. Je fais semblant de dormir. Il me secoue. « Ne bouge pas, petit merdeux. Je vais baiser ta pute de mère. Je ne veux pas voir ta face de rat de toute la soirée, t’as compris ? » Il me gifle parce que je ne réponds pas. « Ou alors je te brûle encore, petit con. » Non ! non ! pas ça ! Je n’aime pas quand il me brûle. « Tu as bien compris, débile ? » Je sais qu’il veut que je pleure. Mais c’est difficile. Je n’ai pas le droit de faire du bruit. Il lève son poing et me frappe…

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