Flocons d'amour de John Green, Maureen Johnson, Lauren Myracle
Broché:
352 pages
Éditeur
: Hachette Roman
Parution
: 05 novembre 2014
24
décembre. Nuit des miracles ? Ou des catastrophes ? Une terrible
tempête, un train bloqué dans la neige. Gracetown : tous les
voyageurs descendent ! Gracetown… Bourgade perdue au milieu de
nulle part qui vous ferait presque regretter le traditionnel et
soporifique repas de Noël. Pourtant Jed, Jubilé, et les autres vont
partager le réveillon le plus insolite de leur vie. Dans un café
bondé de pom-pom girls ou au détour d'une route enneigée, les
rencontres inattendues se multiplient. Les couples se font, se défont
et se refondent. Louvoyant entre les flocons, les flèches de Cupidon
qui pleuvent sur la ville ne laisseront personne de glace ! John
Grenn, Maureen Johnson, Lauren Myracle : les plumes de trois grands
auteurs s’allient pour vous faire rire et rêver d’amour, créant
un univers où les anges de Noël ne chôment pas !
Du
coté de l'histoire: Ce n'est pas une seule histoire
mais trois nouvelles qui ont toutes pour point commun la ville
de Gracetown que je vais vous présenter. Je vais donc
essayer de vous faire un petit résumé très court de ces trois
nouvelles
«
Le Jubilé Express » de Maureen Johnson, on suit une
jeune fille prénommée Jubilé qui devait fêter Noël avec son
petit ami, mais malheureusement rien ne se passe comme elle
l'avait prévu: Ses parents sont en prison pour avoir été mêlés à
une émeute et le train qui devait l'emmener chez ses grands-parents
pour passer Noël avec eux, est bloqué par une congère en plein
milieu de la nuit. Malgré la bonne compagnie de Jeb, un jeune homme
qu'elle a rencontré dans ce train, elle décide malgré la tempête
de neige de sortir de celui-ci pour se rendre dans un pub qu'elle a
aperçu pas très loin. Elle y fait la rencontre de Stuart, qui
lui propose de l'accompagner chez lui pour fuir les envahissantes
pom-pom girls qui se sont elles aussi réfugiées au Waffle House.
«
Un Miracle de Noël à pompons » de John Green,ici
nous suivons trois adolescents, Tonin, le Duc et JP, deux garçons et
une fille, copains de toujours, qui sont appelés par un autre ami de
leur âge "directeur intérimaire d'un soir" du
Waffle House pour faire une partie de Twister avec cette même
bande de pom-pom girls rencontrées dans la première nouvelle. Mais
pour cela, ils devront arrivés les premiers au club pour avoir le
privilège de participer à cette soirée. Le trajet entre la
maison des adolescents et le pub est très difficile à cause de
la neige et des différents adversaires des ados qui eux aussi sont
bien décidés à arriver les premiers sur les lieux de la fête.
«
Le Saint Patron des cochons » de Lauren Myracle, Addie
est une jeune fille perdue, son petit ami [Jeb] ne lui donne pas de
nouvelles en ces fêtes de Noël. Elle travaille dans un starbucks de
la ville et doit aller chercher le cadeau d'anniversaire d'une de ses
meilleures amies un cochon miniature. Malheureusement, prise par ses
propres problèmes la jeune ado oublie sa mission et lorsque
ses deux amies le lui rappelle, le cochon a disparu, commence alors
la recherche de ce petit cochon avec de bien beaux moments de
rigolade dans cette dernière nouvelle du à la maladresse de la
jeune fille et au franc parlé des autres personnages.
Du
coté de l'écriture: Je vais peut être vous étonnez
mais je n'avais lu aucun livre de ces trois auteures, oui je sais
honte à moi je n'ai toujours pas lu de livre de John Green... mais
tout ça pour vous dire que j'ai vraiment adoré ces trois nouvelles
et le style d'écriture de ces trois auteures. La plume de celles-ci
est vraiment agréable, fluide et j'ai passé un excellent moment en
compagnie de ces petites bandes d'adolescents. J'ai vraiment apprécié
que ces trois nouvelles soient enfin de compte liées ensemble car
c'est vrai que normalement les nouvelles je n'adhère pas
spécialement car cela est trop court mais là, les auteures ont
réellement réussi a s'accorder sur le dénouement de celles-ci et
j'ai trouvé cela très intéressant et l'ensemble nous donne un
roman vraiment très agréable à découvrir.
En
conclusion:
J'ai vraiment apprécié cette lecture que
je n'ai pas lu au moment des fêtes mais au soleil, un peu décalé
me direz-vous ? surement oui mais cela n'a rien gâché de ce moment
livresque qui m'a permis de découvrir par le biais de ces trois
jolies petites nouvelles, trois auteures que je ne connaissais pas .
Je remercie donc énormément pour cette opportunité Babélio
et sa masse critique ainsi que les éditions Hachette pour l'envoi de
ce joli roman.
Extraits:
Tout
a commencé la nuit de Noël.
Enfin, pour être plus précise, l'après-midi du 24 décembre. Mais avant de vous plonger au coeur de mon récit palpitant, je tiens à me débarrasser tout de suite d'un problème. Je sais d'expérience que, s'il surgit plus tard, dans le cours de la narration, votre attention sera entièrement captée par lui et que vous serez incapable de vous concentrer sur ce que j'ai à vous raconter.
Je m'appelle Jubilé.
Prenez le temps de digérer cette information.
Vous voyez, dit comme ça, ce n'est pas si terrible. Maintenant imaginez que je sois au beau milieu d'une longue histoire (telle que celle que je m'apprête justement à vous livrer) et que je lâche au détour d'une phrase : "Au fait, je m'appelle Jubilé." Vous ne sauriez pas comment réagir.
J'ai conscience que ce prénom évoque immédiatement le nom de scène d'une strip-teaseuse. Certain d'entre vous ont sans doute même tiré la conclusion hâtive que j'en étais une. Et pourtant non. Si vous me voyiez, vous pigeriez assez vite que je suis même à mille lieues de ce genre de fille (enfin, je crois). J'ai un petit carré noir, je porte des lunettes la moitié du temps, des lentilles le restant. J'ai seize ans, je chante dans une chorale et je participe aux compétitions de maths dans mon lycée. Je joue au hockey sur gazon, qui exige des compétences très différentes de la souplesse et de la sensualité essentielles au savoir-faire des danseuses de charme.
Enfin, pour être plus précise, l'après-midi du 24 décembre. Mais avant de vous plonger au coeur de mon récit palpitant, je tiens à me débarrasser tout de suite d'un problème. Je sais d'expérience que, s'il surgit plus tard, dans le cours de la narration, votre attention sera entièrement captée par lui et que vous serez incapable de vous concentrer sur ce que j'ai à vous raconter.
Je m'appelle Jubilé.
Prenez le temps de digérer cette information.
Vous voyez, dit comme ça, ce n'est pas si terrible. Maintenant imaginez que je sois au beau milieu d'une longue histoire (telle que celle que je m'apprête justement à vous livrer) et que je lâche au détour d'une phrase : "Au fait, je m'appelle Jubilé." Vous ne sauriez pas comment réagir.
J'ai conscience que ce prénom évoque immédiatement le nom de scène d'une strip-teaseuse. Certain d'entre vous ont sans doute même tiré la conclusion hâtive que j'en étais une. Et pourtant non. Si vous me voyiez, vous pigeriez assez vite que je suis même à mille lieues de ce genre de fille (enfin, je crois). J'ai un petit carré noir, je porte des lunettes la moitié du temps, des lentilles le restant. J'ai seize ans, je chante dans une chorale et je participe aux compétitions de maths dans mon lycée. Je joue au hockey sur gazon, qui exige des compétences très différentes de la souplesse et de la sensualité essentielles au savoir-faire des danseuses de charme.
- Je te promets que ça va aller, a-t-elle répondu d'une voix douce et mesurée.
- Tu as un don pour ça. Pour me faire croire à l'impossible.
Elle s'est hissé sur la pointe des pieds, m'a saisi par les épaules et a planté ses yeux dans les miens. Son nez était rouge et mouillé par la neige.
- Tu n'aimes pas les pom-pom girls. Tu les trouves carrément nazes. Tu aimes les filles mignonnes, drôles et sensibles dont j'apprécie la compagnie.
J'ai haussé les épaules.
- Ça n'a pas marché.
- Crotte, a-t-elle répondu en souriant.
J'avais
demandé à la coiffeuse, en sanglotant, de me couper les cheveux et
de les teindre en rose. Ce qu’elle avait fait, bien sûr. Elle
n’avait aucune raison de s’opposer à mon suicide capillaire, si
?
Voilà pourquoi je m’apitoyais sur mon sort : je ne pouvais m’en prendre qu’à moi si j’avais le cœur brisé et si je ressemblais à un poussin rose.
Voilà pourquoi je m’apitoyais sur mon sort : je ne pouvais m’en prendre qu’à moi si j’avais le cœur brisé et si je ressemblais à un poussin rose.
Cette
lecture fait partie de mon challenge Jeunesse/Young Adult [2014-2015]
j'ai bien aimé aussi, même si certaines nouvelles m'ont plus plu que d'autre ^^
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