Dans Konnichiwa, Martin ! un petit Français reçoit un matin une lettre
venue du Japon, dans le cadre d'un échange de correspondants entre
écoles. Elle commence par «Konnichiwa» et se termine par «Hikaru», au
milieu : tout un tas de symboles impossibles à comprendre sauf peut-être
les petits smileys à la fin de chaque phrase. À travers cette lettre
que Martin ne peut pas déchiffrer, le garçon s'évade, rêve et part à la
rencontre de ce pays si loin du sien et qu'il ne connaît pas. Mais
surtout, il nous embarque avec lui dans ses découvertes : le mont Fuji,
Tokyo, les futons et le poisson cru !
Dans Salut, Hikaru ! une élève japonaise rédige une lettre à un correspondant français, Martin. Pour l'aider, elle fait appel à sa grand-mère qui connaît bien ce pays et l'aime beaucoup. Mais comment écrire à quelqu'un qui est si loin et si différent ? Tout lui semble si étrange... par exemple : «Est-ce que les Français s'embrassent pour se saluer parce que leurs lettres se touchent pour s'exprimer ?» Elle aussi voit ses pensées s'évader vers ce pays à l'aide d'un vieil album photos. Sous ses yeux : boulangeries, terrasses de café, croissants et le fromage !
Dans Salut, Hikaru ! une élève japonaise rédige une lettre à un correspondant français, Martin. Pour l'aider, elle fait appel à sa grand-mère qui connaît bien ce pays et l'aime beaucoup. Mais comment écrire à quelqu'un qui est si loin et si différent ? Tout lui semble si étrange... par exemple : «Est-ce que les Français s'embrassent pour se saluer parce que leurs lettres se touchent pour s'exprimer ?» Elle aussi voit ses pensées s'évader vers ce pays à l'aide d'un vieil album photos. Sous ses yeux : boulangeries, terrasses de café, croissants et le fromage !
Mon avis: Un livre qu'il me fallait absolument sachant que Gilles Abier et Antoine Dole sont mes auteurs chouchous, du reste ce dernier m'avait un peu parlé de cette collaboration lors de ma dernière rencontre avec lui, en me précisant que c'était un livre à part, étant très curieuse de nature , je n'ai pas hésité à le lire dès que je l'ai trouvé en magasin, ce qui a été plus périlleux que je ne l'aurais pensé d'ailleurs. Bon mais revenons à cette lecture que j'ai vraiment adoré.
Du coté de l'histoire: Je vais faire très rapide pour ne pas trop en raconter quand même vu que le livre est très court.
Nous suivons la correspondance entre deux petits élèves: d'abord il y a Martin, un jeune enfant français qui se voit recevoir une lettre d'une correspondante japonaise, d'abord pas trop ravi d’être le seul enfant à recevoir une lettre d'aussi loin qu'il ne comprend absolument pas, il va s'évader à travers cette jolie lettre faite au départ selon lui, de gribouillis mais qu'il se verra apprécié en découvrant au fur et à mesure de sa lecture, une écriture en forme de paysages et puis il y a Hikaru, cette jeune enfant habitant au Japon dont la grand mère est amoureuse de la France, ce qui a d'ailleurs décidé la jeune fille à envoyer cette lettre à un jeune français. Mais les deux enfants s'aperçoivent très vite que c'est pas vraiment facile de correspondre dans une langue totalement différente, que dire à un jeune français? De quoi lui parler ? Mais ils vont rapidement s'apercevoir que l'écriture du sourire à l'aide des petits smiley connus de tous va les aider à communiquer...
Du coté de l'écriture : J'ai retrouvé dans ce petit roman en deux temps, les magnifiques plumes d'Antoine Dole et de Gilles Abier.
Cette écriture est tout en justesse, sensibilité et poésie qui les caractérise bien tous les deux. J'ai bien sure senti à travers ces quelques pages tout l'amour qu'Antoine Dole porte au Japon, c'est indéniable et incontestable comment cela se ressent dans sa partie du livre, voilà toute la qualité d'écriture qu'à cet auteur à nous faire partager ses propres sentiments dans chacun de ses ouvrages, et même là en très peu de lignes, il arrive à nous transporter dans sa passion, à travers les yeux de cette jeune japonaise.
J'ai vraiment retrouvé dans les deux parties une complémentarité exceptionnelle entre ses deux magnifiques plumes, ils sont deux auteurs à avoir écrit cette histoire mais leurs plumes se complètent à merveille, ce qui fait que le livre n'en fait qu'un, et qu'il est tout simplement sublime.
En conclusion: Un livre magnifique tout en poésie et subtilité sur l'échange de deux cultures que tout oppose, la rencontre peu banale et tellement enrichissante de deux enfants par le biais d'une correspondance épistolaire, menée par des plumes de talent, voilà ce que donne la collaboration entre deux grands auteurs. Un excellent moment de lecture et d'évasion.
Extraits:
Je suis la seule de la classe à avoir écrit à un "gaijin", un étranger. Tous mes camarades ont préféré correspondre avec un écolier japonais d'une d'une autre ville. Moi, j'ai choisi la France. A cause de ma grand-mère .[pages 5-6]Avec leur alphabet de 26 lettres, les Français forment des syllabes, qui donnent des mots. c'est la directrice qui me l'a confirmé. Son mari lui enseigne le français. [...][...]J'aime pas joindre leurs consonnes à leurs voyelles. Je crains d'être impolie . Comment savoir si elles ont envies d'être collées l'une à l'autre ? Et si elles ne s'apprécient pas ? Ici, nos signes gardent leurs distances. Ils se côtoient sans se mêler. [pages 8-9]Est-ce que c'est son prénom?
Est-ce que c'est un petit garçon comme moi? Ou bien une petite fille? Du bout du doigt, j'essaie de retracer ce symbole dans le vide. [page12]Je demande à Sophie si elle comprend quelque chose à tous ces symboles, elle me dit que non. Elle attrape le livre et on observe ensemble la carte du monde sur la première page. [page16]
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