Les Lectures de Val : Liaison à durée déterminée de Jennifer Probst

samedi 30 mai 2015

Liaison à durée déterminée de Jennifer Probst

Liaison à durée déterminée de Jennifer Probst

Broché: 284 pages
Éditeur : j'ai lu
Parution : 14 mai 2014
Collection : Semi-poche sentimental

Description de l'éditeur: Pour le millionnaire Nicholas Ryan, la notion de mariage n'a absolument aucun sens. Pourtant, s'il veut hériter de la société de son oncle, Nick doit impérativement se marier, et vite, comme stipulé dans les clauses du contrat de succession. Aussi, en apprenant que la meilleure amie de sa petite soeur rencontre de grosses difficultés financières, une idée lumineuse lui vient : en échange de l'argent dont elle a besoin, Alex a l'épouse pour une durée d'un an. Tous deux se détestant depuis l'adolescence, il n'y a donc aucune chance que d'éventuels sentiments s'en mêlent. Enfin ça, c'est ce qu'il croit, jusqu'à voir apparaître la beauté plantureuse qu'elle est devenue et qu'il n'avait pas vue depuis treize ans.

Mon avis: Après une année pile dans ma PAL et comme le second tome est paru cette semaine, j'ai enfin sorti ce livre de ma PAL romances et j'ai adoré ce roman.

Du coté de l'histoire: Nick et Alexa se connaissent depuis qu'ils sont petits. Nick étant le grand frère de Maggie, la meilleure amie d'Alexa. Mais ces deux là ne se sont jamais vraiment entendu, faut dire que Nick n'a jamais été trop gentil avec Alexa, qui elle étant plus jeune avait des sentiments amoureux pour celui-ci mais lui l'a carrément humiliée, la repoussant après un premier baiser. Les années passant, rien ne change, ces deux là ne sont pas fait l'un pour l'autre mais cela ne va pas les empêcher de se marier ! Mais ne vous y prenez pas, cette union n'a rien de romantique, il s'agit simplement d'un contrat. Nick, lui, a besoin de se marier rapidement pour pouvoir hériter du cabinet d'architecture de son oncle et Alexa, elle doit réussir à trouver de quoi aider financièrement ses parents endettés jusqu'au cou. Avec ce partenariat, Nos deux « tourtereaux » semblent pouvoir y trouver leur compte mais lorsque l'attirance et leurs propres sentiments vont s'en mêler, ce mariage va prendre une tournure bien différente de ce qu'ils avaient envisagé.

Du coté de l'écriture: J'ai tout simplement adoré la plume de l'auteure, elle est fraiche, agréable, et ses personnages sont vraiment très attachants et remplis d'humour. Les situations légèrement coquasses sont sympathiques et les répartis d'Alexa sont à tomber, j'ai vraiment apprécié ce personnage. C'est une romance on va dire des plus banales mais je l'ai trouvé très bien amenée, l'auteure arrive à décrire les sentiments qui se développent entre ces deux personnages avec brio, même si en fin de compte on sait comment cela va se terminer on adhère rapidement à cette lecture qui nous fait passer un excellent moment. Les pages défilent toutes seules très rapidement, les autres personnages sont aussi agréables et complètent à merveille cette histoire.

En conclusion: J'ai adoré ce roman, j'ai découvert une plume vraiment agréable qui sait, malgré un scénario vu et revu à nous tenir en haleine tout au long du roman, les pointes d'humour des personnages et des situations sont vraiment sympathiques. C'est le premier tome d'une série qui je crois en compte quatre. Je suis vraiment contente de l'avoir enfin sorti de ma PAL et il me tarde de lire le second tome consacré à Maggie.

Extraits:

— Numéro un, lut Maggie. Un supporter des Mets.[...]

[...]— Tu es un cas désespéré. Je renonce, déclara Maggie, avant de poursuivre : Numéro deux : apprécie la littérature, l’art et la poésie. (Elle réfléchit un instant à la question, et haussa les épaules.) J’accepte.

» Numéro trois : croit en la monogamie. Un point très important.

» Numéro quatre : désire des enfants. (Elle leva la tête.) Combien ?

— J’aimerais bien trois, répondit Alexa en souriant à cette idée. Mais, je pourrais me contenter de deux. Tu crois que j’aurais dû en préciser le nombre ?

— Non, la déesse Mère comprendra.

» Numéro cinq, enchaîna Maggie : sait comment communiquer avec une femme. Bonne idée. J’en ai marre de lire des bouquins sur Mars et Vénus. Je me suis tapé toute la série, et je n’ai toujours rien compris.

» Numéro six : aime les animaux. Aussi nul que les Mets ! commenta-t-elle en grimaçant.[...]

[...]— Faut tout le temps que tu exagères ! (Maggie reporta son attention sur la liste.) Numéro sept : a un code d’éthique et ne ment pas. Personnellement, je l’aurais mis en numéro un, mais c’est vrai que je ne suis pas une supporter des Mets.

» Numéro huit : fait bien l’amour. (Elle haussa un sourcil.) Ce serait en numéro deux sur ma liste, affirma-t-elle. Mais je suis contente de voir que tu y as pensé. Ton cas n’est peut-être pas aussi désespéré que je le croyais.

Alexa avala sa salive, appréhendant la suite.

— Continue.

— Numéro neuf : a le sens de la famille. Ça se comprend, toi et ton clan êtes pires que dans La famille des Collines.

» Enfin, numéro dix…

Alexa regarda Maggie relire le dixième point en silence.

— Alexa, je suppose que j’ai mal lu.

— Sans doute que non.

Maggie reprit à voix haute :

— Peut me donner cent cinquante mille dollars tout de suite. Je peux avoir des précisions ? demanda-t-elle en levant les yeux.

— Il me faut un homme dont je puisse tomber amoureuse et qui, en plus, me prêtera de l’argent. Et il me le faut vite, précisa Alexa.[...]

[...]— J’annule mon rendez-vous. Nous avons besoin de discuter de tout ça. Ensuite, je donnerai un coup de fil à ma thérapeute. Elle est très compétente, discrète, et accepte de recevoir ses patients au milieu de la nuit.

Alexa s’esclaffa.

Une femme qui ne m’aime pas.

Une femme avec qui je n’ai pas envie de coucher.

Une femme avec une famille réduite.

Une femme qui n’a pas d’animal de compagnie.

Une femme qui ne veut pas d’enfant.

Une femme indépendante avec un travail.

Une femme qui considère le mariage comme un contrat d’affaires.

Une femme qui ne se laisse guider ni par ses sentiments ni par ses pulsions.

Une femme en qui je peux avoir confiance.

Nick se relut. Trouver une femme possédant toutes ces qualités relevait du miracle, il en avait conscience. Or, si cette fichue théorie de l’univers fonctionnait, pourquoi se limiter ? Il lui fallait quelqu’un qui envisagerait cette union comme une bonne affaire. Peut-être quelqu’un d’intéressé. Ça ne le gênait pas de proposer une belle somme d’argent, à condition d’être sûr que son épouse respecterait le deal. L’absence de sexe enrayait les problèmes de jalousie, d’émotions et d’amour.

– Je constate que tu es toujours aussi tyrannique et autoritaire qu’à l’époque où tu te moquais de ma poitrine. Certaines choses ne changent pas.
– Tu as sans doute raison, acquiesça-t-il, les yeux fixés sur son décolleté. Certaines choses ne changent pas. D’autres s’épanouissent.
Il la vit retenir son souffle et s’étonna qu’elle lui sourie.
– Et d’autres restent petites, répliqua-t-elle en fixant le renflement au niveau de son entrejambe.

-J’en conclus que tu aimes les filles maigres qui ne mangent que de la salade. En revanche, quand il s’agit d’une femme avec qui tu n’as pas prévu de coucher, elle peut bien devenir obèse pourvu qu’elle te tienne compagnie à table.

Elle cilla, incrédule. Le Nick Ryan qu’elle connaissait ne récitait pas de poèmes devant un public. Celui qui lui faisait face était un inconnu.

D’autant qu’il était entièrement vêtu aux couleurs des Mets : casquette, sweat, jean et baskets orange et bleu marqués au nom de l’équipe de base-ball. Dans sa main droite, il tenait une laisse orange au bout de laquelle Alexa découvrit Vagabond ; fièrement assis près de son maître, le chien arborait un bandana des Mets autour du cou. Il avait une oreille basse et ne remuait pas la queue, mais son regard avait perdu cette expression d’indifférence triste qu’elle lui avait toujours connue. Devant ses deux pattes, un panneau en carton portait l’inscription : REVIENS À LA MAISON.